À propos de l'évènement

[CONFÉRENCE]

Connaissez-vous vraiment les explorations européennes vers le Nouveau-Monde ? Pourquoi retrouve-t-on des patronymes français chez les derniers Amérindiens du Dakota et une francophonie disparate au Canada ainsi qu’aux États-Unis ? La première mondialisation par la rencontre entre l’Europe et les Amériques est trop souvent réduite aux expériences coloniales espagnole et portugaise alors que notre pays a lui aussi connu une expérience coloniale américaine et ce que l’on peut dire, c’est qu’elle fût originale et fascinante, car fondée sur des principes opposés. Au début du XVIè siècle, la monarchie française accuse un retard dans la recherche d’une route commerciale accélérée vers l’Asie et sa prospection maritime n’est possible que dans un périmètre septentrional, qui au fur et à mesure, se retrouve concurrencée par la prospection maritime anglaise. Les Français qui furent les premiers colons en Amérique septentrionale sous François Ier, sont finalement vaincus par la monarchie de Grande-Bretagne lors de la Guerre de Sept Ans et l’autorité de la fleur de lys fut reconduite chez Louis XV en métropole.

Cette synthèse historique propose de découvrir l’essentiel du sujet y compris les éléments polémiques de la période comme la corruption des autorités coloniales ou l’épisode du soulèvement des Natchez. Ce travail laisse une bonne place à l’ethnographie amérindienne et permet une entrée en matière sur l’histoire des colonies de Nouvelle-Angleterre. Enfin, le choix d’une tenaille entre Providence et infortune permet de formuler un propos nuancé où les succès et les échecs coloniaux résonnent avec les querelles religieuses de l’Europe moderne.
Pour les militants NR l’étude de la Nouvelle-France contient de nombreux enseignements sur la viabilité de l’universalisme français, la solidarité communautaire et l’autonomie d’un peuple ou encore concernant la bataille démographique et le natalisme.

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